Bienvenue à Pont-d'Ouilly |
Le temps d'un week-end, Pont-d'Ouilly et le Pays de Falaise ont été le théâtre d'un festival musical aux actions et intérêts multiples !
Pour la 7ème année consécutive, Café Show a lancé la saison touristique du territoire en permettant à des groupes majeurs de la scène culturelle régionale de se produire dans des lieux insolites.
Ce festival s'inscrit dans une dynamique de promotion du label Café de Pays qui a pour objectif de faire du café un établissement convivial et animé, permettant la rencontre entre les habitants du village et les touristes, un lieu authentique de découverte des produits locaux et de l'artisanat d'Art du Pays, un point d'information touristique local, où le Patron donnera les bonnes adresses et les sites insolites à découvrir..
Pour le lancement de cette 7ème édition du Café Show, les organisateurs proposaient une animation dès le vendredi soir avec un accueil du public par Maryvonne Guibout, maire de Pont-d'Ouilly, et Jacques Zamara, président de l'office de tourisme du Pays de Falaise.
Un groupe d'une dizaine d'enfants du Foyer rural a d'abord interprété une comédie musicale sur une scène installée place Charles de Gaulle.
Puis ce fut le Café de Parents, délocalisé pour l'occasion, qui offrait un débat interactif sur La Tolérance, animé par les clowns de la compagnie En Devenir Davenir.
Le week-end a commencé dès 11h par un Apéro concert avec les deux musiciens du groupe UNDOBAR : deux guitares et quelques percussions pour recréer les décors d'une Amérique hantée par ses démons.
A 14h, les marcheurs se retrouvaient devant les Halles pour une courte randonnée dans les environs du bourg, accompagnée en chansons par la fanfare Hip Hop SKYZOPHONIK : une musique en mouvement, jamais figée, tout comme la rue, qui évolue constamment.
En fin d'après-midi, à L'Océane, ce fut au groupe INUIT de prendre le relais : la pop-électronique proposée par ces six Nantais est tout sauf académique, elle associe rythmiques chaloupées et mélodies accrocheuses.
En début de soirée au bar de l'Isle, le public s'est rassemblé pour le groupe angevin TERMINAL 12 : armé d'une clarinette, d'une contrebasse, d'un accordéon, d'une guitare électrique et de platines vinyles, il propose un univers où se mélange effluves de vodka russe et fièvre du samedi soir.
Cette première journée s'est achevée à la salle culturelle avec la formation toulousaine AZAD LAB, dont l'objectif est de plonger le spectateur dans une aventure immersive, scénarisée et narrative ; leur univers gravite autour de l'idée d'exploration et de celle du laboratoire.
La deuxième journée s'est ouverte avec un MARCHE DU TERROIR, DE L'ARTISANAT ET DES PLANTS : producteurs locaux et artisans passionnés et talentueux ont proposé un large choix de produits de qualité dans une ambiance toujours aussi conviviale.
Les plus courageux sont repartis pour une Rando Zik de 4km accompagnée en chansons par la chorale polyphonique LES CORDES BANCALES : chants tziganes, musiques traditionnelles bulgare et hongroise, ont rythmé cette promenade familiale.
Pendant la pause déjeuner dans le parc, ce fut au tour de THE SILVER BOUGH BAND de faire bouger les spectateurs : ce groupe promeut la musique traditionnelle, le chant et la danse, à travers des représentations de musique folklorique celtique.
En début d'après-midi, la musique d'Europe de l'Est s'invitait au bar de l'Isle avec LE BAROUF ORKESTAR : sous la conduite d'Emmanuel Héraud, professeur au conservatoire de Caen, cette dizaine de musiciens de tous bords, explore les musiques populaires, qu'elles soient Tziganes, Klezmer ou Balkaniques.
Retour dans le parc public avec l'ancien chanteur du célèbre groupe Mes Souliers Sont Rouges GULLIVAN : virtuose de la guitare, il a développé une technique très surprenante de percussion avec les pieds. Avec un répertoire de chanson folk teintées de subtiles influences celtiques, il raconte avec légèreté et générosité la vie à travers des histoires peu ordinaires
Les derniers applaudissements furent pour le groupe lorrain LA PTITE SOEUR : un banjo, une guitare, une contrebassine et leurs voix, il ne leur en faut pas plus pour faire danser, taper dans les mains, boire et chanter leurs refrains.
Une météo exceptionnelle, des groupes de qualité avec des musiques pour tous les goûts, ont assuré un nouveau succès à ce septième festival ouillypontain.