Blason de Pont-d'Ouilly : “de gueules au pont de trois arches d'or sur une rivière d'azur où nage un poisson aussi d'or, surmonté d'un léopard du même”.
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Histoire - Le Rocray

Le Rocray

L'usine du Rocray ne fait pas partie de la commune de Pont-d'Ouilly ; elle se trouve dans l'Orne, sur le territoire de la commune de Cahan. Seules les maisons d'habitation sont dans le Calvados.

La première usine était constituée uniquement par la grande maison située sur la rive gauche en bordure du Noireau. Il s'agissait alors d'une filature de coton.
Sa construction était antérieure à 1830, puisque le cadastre Napoléonien indique que Florentin Le Conte en était le propriétaire.
La force motrice nécessaire à son fonctionnement était alors fournie par une roue hydraulique qui, placée en bout de la maison, était alimentée en eau par le vannage encore existant à l'entrée de la cour des habitations. A cette époque, le Noireau avait un bras qui traversait en diagonale la cour des habitations et passait entre la maison-usine et le chemin d'Arclais : la maison était donc sur une île.

La deuxième usine datait de 1865. C'est à cette époque que fut creusé le bief d'alimentation des turbines et que fut établi le barrage qui existe toujours sur le Noireau. C'est vraisemblablement à la suite de ces travaux, que le bras de rivière disparu, fut asséché et comblé.
Le bâtiment principal de la nouvelle usine fut construit entre le Noireau et le nouveau bief. Sur la rive droite du bief s'élevait une construction comportant la cheminée en briques, réservée à la force motrice. Sur la rive gauche du bief et en avant du bâtiment principal, une maison à un étage dans laquelle étaient installés les bureaux. La nouvelle usine, comme l'ancienne, avait été construite à usage de filature de coton. La force motrice était fournie par deux turbines hydrauliques et par une machine à vapeur. L'ancienne usine fut transformée en maison d'habitation et devint la résidence du propriétaire d'alors qui devait être M. Pingley. Sans doute pour commémorer des travaux relativement importants pour l'époque et pour la région, on planta, cette même année 1865, le Séquoia Géant que tout le monde admire aujourd'hui dans le jardin devant la maison.

A M. Pingley succéda M. Nérou, puis la Société des Tissages Réunis qui exploitait parallèlement le tissage de La Pautiche, ensuite la Société Dickson-Walrave qui transforma l'usine en blanchisserie de coton. Cette société fit construire un séchoir, sorte de hangar, en face des bureaux et en prolongement du bâtiment principal, côté ouest.

En 1928, après trois ans de fermeture, l'établissement fut racheté par la société Ferodo pour y installer un atelier d'impression de tissus d'amiante. Par la suite, on y fabriquera des liants pour garnitures de freins. En 1979, cette usine employait 168 personnes (2 cadres, 30 collaborateurs et 136 agents). Elle ferma à la fin des années 1980 alors qu'elle occupait encore 120 ouvriers.

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